25 Novembre 2019
Moi qui ai toujours menti au jeu de la vérité,
j'aimerais tellement aujourd'hui vous dire que je n'ai peur de rien.
Mais c'est tous les jours là, au fond, derrière, à peine caché.
C'est la violence des hommes,
c'est la violence des mots,
c'est la violence du monde tous les jours qui m'entoure.
Pourtant, pourtant, il suffirait peut-être de faire semblant,
il suffirait de voir le soleil se lever, se coucher
il suffirait de regarder les vagues s'écraser sur les rochers
pour admettre la douceur et la violence de la vie.